Les femmes au foyer sont généralement affiliées à l’assurance retraite sous certaines conditions, à savoir le nombre d’enfants et l’existence ou non d’un travail à temps partiel, entre autres. Malgré cela, cette assurance vieillisse est peu conséquente. Il convient alors de préparer sa retraite en versant par exemple sur un contrat plan épargne retraite, le plan d’épargne retraite populaire.
Pourquoi un PERP ?
Car les versements du PERP sont libres, sans condition de dépôt minimal. L’épargnante par ailleurs peut verser à son propre rythme. De plus, le PERP peut être souscrit par les sans-emplois, les salariés, les travailleurs non-salariés, les demandeurs d’emploi, etc. Cela quel que soit l’âge de l’épargnant.
Par ailleurs, le PERP donne lieu à une fiscalité attractive : la possibilité d’une déduction de ses revenus imposables d’une part, un abattement applicable à la sortie en rentes ainsi que l’exonération au paiement de l’ISF d’autre part.
Pour souscrire à un PERP, l’épargnant peut s’adresser à une mutuelle, à une compagnie d’assurance ou à une banque. Il convient toutefois d’opter pour le contrat qui occasionne le moins de frais possible : frais d’arrérage, frais de conversion du capital en rente, frais d’entrée, frais de sortie.
Les contraintes du PERP
Le PERP est toutefois bloqué jusqu’au moment du départ à la retraite. Ainsi, à la différence de l’assurance vie, le capital ne peut être débloqué avant cette échéance. Certaines dérogations peuvent néanmoins être prises en compte, notamment en cas de décès de son conjoint, ou encore en cas d’invalidité. Il en est de même pour les TNS ayant cessé leur activité à la suite d’une liquidation judiciaire.
Par ailleurs, il est possible de débloquer son PERP à hauteur de 20% en capital et de 80% en rentes. De même, le primo accédant souhaitant financer l’achat de son logement principal peut faire débloquer son contrat.